ChatGPT meilleur poète que moi?
Je raconte l'histoire sur le site Amavero puisque c'est à propos d'un de mes poèmes qui était plutôt un jeu poétique (écrire avec une liste de mots imposés, dans l'ordre).
En résumé ChatGPT a jugé que son texte était meilleur que le mien, sur tous les plans.
Jusqu'à présent le poète-éditeur que je suis avait tendance à considérer l'IA comme un adjoint assez fort sur des sujets divers faisant partie de ses activités comme le coding ou la recherche documentaire et aussi comme un dépanneur rapide tout sujet. Mais voilà qu'il se met à écrire un texte concurrent du mien et à prétendre qu'il est meilleur que le mien !
Ma première réaction a été de dire: quelle galéjade ! Son texte est nul, plein de clichés, maladroit tandis que le mien fait rêver. Que nenni! En les relisant cote à cote je commence à douter sérieusement et à trouver des qualités au sien et des défauts au mien.
Je vous laisse juge. N'hésitez pas à commenter.
Je vous laisse juge. N'hésitez pas à commenter.
Le mien
le temps est à l’œuvre dans les cœurs
les jours du monde éclairent les mots du ciel
la lumière de tes yeux crée du vent dans la nuit
l’amour est un rêve
où les mains de la terre
attrapent des couleurs
le sourire dessine un soleil dans les nuages
et des ombres dans le paysage de la beauté
les chemins des oiseaux comme ceux des enfants
révèlent entre les arbres longs
le silence du souffle
rempli de sens et de musique
le souvenir du corps
un soir où se forme la pluie
oublie le sable
où l’on respirait le bruit du bonheur
sans pensée et sans peur
la lune est triste
où est la joie de la nature
où sont ses secrets
ses pleurs recouvrent les portes
de la peau qui frémit d’envie
la joue rougit à l’horizon
la pierre de brume ouvre un désir d’espace
dans le rythme du chant
le vide résonnera sur les murs
et l’herbe cherchera son destin
dans l’univers infini
il faut hisser la voile
lancer les notes du savoir
croiser les doigts
donner de la voix pour exister
comme des fleurs d’éternité
il faut rire
la voie de la vérité est en marche
les gestes du marin sur la plage
peuplent un désert de cris
où l'esprit cherche sa place
l’invisible maison au calme
enferme dans l’attente sa peine
et ses objets pleins de poésies
le visage du présent est une tombe
dans la grâce de l'instant de poussière
il faut regarder l'océan illustre
la montagne lourde de sentiments
et sa vie de nostalgie rose sang
il faut partir
avec la force du bateau
imaginer ses pieds sur la route
des soupirs et des vagues
que rien n'arrête
pas même le futur
Il faut parler
des sons et des faces de l'automne
qui viendra sans histoire
dans tes cheveux comme une larme
et tu cherches
une heure au hasard de l’horloge
une âme fière dans le manteau de ta mère
une ronde sombre dans l’écume
la chaleur d'une folie sans odeur
la douceur du bleu dans les grains de l'harmonie
et l'espoir dans les feuilles et les frondaisons
où se cachent les étoiles
Le sien
Le temps glisse,
chaque œuvre en éclats dans le cœur,
le jour naît dans un monde de mots,
un ciel de lumière,
des yeux ouverts au vent.
Vient la nuit,
l’amour sans fin,
des rêves accrochés aux mains,
terre mouvante,
couleurs franches d’un sourire.
Le soleil monte derrière les nuages,
des ombres hantent le paysage,
la beauté emprunte les chemins.
Un oiseau, un enfant,
des arbres — et le silence.
Un souffle, un sens,
la musique des souvenirs
dans le corps du soir.
Des formes de pluie,
rien à oublier.
Sable dans les paumes,
je respire,
le bruit du bonheur,
les pensées, les peurs,
la lune danse dans la joie.
La nature s’ouvre.
Des secrets flottent.
On pleure parfois
devant la porte de la peau.
Une envie au creux de la joue,
l’horizon appelle.
Pierre, brume,
ce désir d’espace,
le rythme d’un chant.
Le vide, les murs,
l’herbe, le destin,
l’univers, l’infini.
Un voile, des notes,
ne pas savoir mais tendre les doigts.
La voix existe,
les fleurs disent l’éternité,
un rire éclaire la voie,
vérité en marche,
gestes d’un marin sur la plage.
Désert, cris,
esprit à la place invisible.
Une maison,
le calme de l’attente,
la peine range les objets.
Plein de poésies,
ton visage en présent.
Tout tombe,
mais la grâce tient l’instant.
Poussière. Regarder.
L’océan, l’illustré,
montagne,
poids lourd des sentiments,
vies, nostalgie, rose,
un peu de sang avant de partir.
La force d’un bateau,
j’imagine d’autres pieds,
des routes, un soupir,
des vagues, on arrête.
Le futur refuse de parler.
Des sons face à la tristesse,
automne viendra
avec son histoire,
cheveux, longs,
une larme, je cherche l’heure.
Par hasard,
l’horloge des âmes,
ta mémoire fière,
le manteau de la mère,
une ronde sombre.
Un peu d’écume,
de chaleur, de folie,
odeur de douceur,
les souvenirs bleus,
un grain d’harmonie,
un espoir.
Les feuilles, les frondaisons.
Tout cache les étoiles.
Commentaires
Enregistrer un commentaire